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Et si on causait ?

Publié le 21/03/2016

 


Les Français sont réputés, et souvent à leur détriment, pour leur amour de l’argumentation ; à propos du temps, de la politique, de la conjoncture, d’un monde à refaire encore et toujours, peu importe le sujet du moment que les échanges se montrent aussi riches que passionnés. Traditionnellement, foires et marchés, parvis d’église et bistrots accueillaient les débatteurs mais l’époque a changé (ah là là, ma pauvre Lucette) et ces endroits de rencontres plus ou moins inopinés ont peu à peu disparu. D’où l’idée de l’équipe municipale d’organiser La Nuit des débats, invitant les Parisiens qui le souhaitent à investir espaces publics, lieux de vie mais également cafés ou restaurants le 2 avril prochain.

Une vidéo de Anne Hidalgo sur Dailymotion.
Chaque Parisien est dès lors cordialement convié à se confronter à d’autres orateurs voire à suggérer des idées de controverse via un site internet spécialement dédié à cet usage. De la même façon, propriétaires de cafés ou d’espaces adaptés à la réception du public peuvent accueillir un débat en s’inscrivant sur le site collaboratif Kawaa, rejoignant ainsi les centres d’animation habituels de la ville (bibliothèques municipales, mairie, etc.). Un événement prévu dès 18 heures mais que les organisateurs espèrent voir se prolonger jusqu’à l’aube. Et, à cet effet, Anne Hidalgo, a lancé un vibrant appel vidéo sur Dailymotion pour encourager Parisiennes et Parisiens à y participer.

Des débats encadrés par la mairie.
Soucieuse cependant que cette nuit de palabres ne se transforme pas en tribune de l’aigreur revendicatrice, la mairie de Paris encadre la manifestation en proposant un mode d’emploi, précisant les moyens de mobiliser et de communiquer autour du débat pressenti, le choix des thèmes ou encore l’organisation logistique. Sans omettre d’indiquer que les insultes ne seront pas tolérées (ah bon ?) et que l’espace de discussion appartient à tous et que nul ne saurait monopoliser la parole… Reste à savoir si un débat ainsi organisé ne perdra pas de sa spontanéité d’une part et ne sera pas phagocyté par les activistes d’autre part… Mais voilà, le Parisien est-il prêt à discuter sur commande ?

Pour en savoir davantage sur La Nuit des débats, cliquez ici.

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